S’il fallait courir mettre une gifle à tous ceux qui le méritent, la vie ne serait plus qu’un interminable galop.
De même, il serait épuisant de relever chaque ânerie médiatique, chaque grossièreté, chaque abrutisme sociétal pour en faire, par exemple, un texte sur un blogue. Et pourtant la tâche, devenue immense, apparaît comme un devoir, non pas tant pour changer quoi que ce soit à la déferlante, mais pour témoigner, devant l’Histoire, que le triomphe universel de la bêtise s’est accompagné de rebuffades, d’ironie, de critiques et de malédictions.
Jusqu’à mercredi dernier, j’ignorais tout de Charline Vanhoenacker, heureux temps. J’ignorais son nom et son existence ; j’ignorais aussi ce que la combinaison des deux imprononçables composant son blaze désignait en termes de gonzesse : c’est un laideron blond comme il en existe tant dans les publicités pour les robots-mixer, les voyages là oùsqu’il fait chaud et les assurances sympa.